Pages

Cérémonie de lancement officiel du Projet "TIC et Démocratie"


Dans la matinée du vendredi 10 Février 2012 s’est tenue au siège de l’Association Yam Pukri la cérémonie de lancement officiel du Projet de renforcement des capacités démocratiques du réseau de partage et d’échanges d’informations sur les nouvelles technologies (Burkina-ntic) au Burkina Faso dénommé “Démocr@tic”.
Ce projet, le premier du genre au Burkina Faso a été financé par le Fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) pour une durée de deux (02) ans. Il sera mis en œuvre par Yam Pukri en partenariat avec le Collectif des organisations de la société civile pour le développement durable et équitable (CODDE). 
JPEG - 30.4 ko
Le présidium (de gauche à droite) composé de M. Sylvestre OUEDRAOGO, M. Hamadé OUEDRAOGO, M. Charles DALLA
Représentants et Représentantes des Institutions Publics et Privées, des ONG ainsi qu’Associations sont venus exprimer leurs solidarités et soutiens au nouveau projet.
L’objectif premier de ce projet est de faciliter une meilleure conquête de la démocratie par la population grâce aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). L’atteinte de cet objectif passe d’abord par le renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC). Pour M. Inoussa TRAORE, Chargé de Programme à Yam Pukri “Le projet s’élaborera en trois étapes. La phase d’étude de terrain, la phase de formation et celle de la sensibilisation”. 
JPEG - 38 ko
M. Inoussa TRAORE, Chargé de Projet à Yam Pukri
Une fois de plus, les TIC font leurs preuves dans un pays en pleine croissance de développement. A cet effet M. Hamadé OUEDRAOGO, représentant la Direction Générale des programmes et développement TIC (DG-PDTIC) soutient que l’on “n’a pas besoin de formation au préalable pour utiliser les TIC ”.
Le constat n’en demeure pas tout autre, car dans la pratique, l’utilisation des TIC ont faussé les opinions des burkinabés. Ceux pour lesquels nous ne les avions pas crues utiles (les analphabètes) s’en servent à merveille. Une raison de plus, pour juger utile leurs apports dans la vulgarisation de la notion de démocratie qui signifie pour le citoyen “d’avoir des droits mais aussi des devoirs” a souligné M. Sylvestre OUEDRAOGO, Président de Yam Pukri et Coordonnateur du projet Démocr@tic. 
JPEG - 39.1 ko
Des participants attentionnés, à l’écoute de la présentation du projet
Nous souhaitons donc bonne chance et longue vie à ce nouveau projet qui vient consolider les savoirs des burkinabés. 
Avec le soutien de 
ILBOUDO Wendemi Pascaline 
Yam Pukri / Burkina-ntic

Projet de renforcement des capacités démocratiques du réseau de partage et d’échanges d’informations sur les nouvelles technologies (Burkina-ntic) au Burkina Faso.

I

Résumé
Analyse de la situation
Pourquoi le FNUD ?
Stratégie du projet
Les grandes étapes
Cadre de résultats
Organisation
Annexes

Projet UDF-BKF-10-350
Partenaire(s) de Mise en œuvre : Collectif des organisations de la société civile pour le développement durable et équitable (CODDE)

Résumé du projet :
Le but du projet est d’améliorer le niveau de culture démocratique et la qualité de la participation au débat démocratique des OSC membres du réseau Burkina-ntic. Plus spécifiquement, le projet a pour ambition de permettre aux organisations bénéficiaires d’accéder à l’information utile en utilisant des supports modernes et adaptés en fonction du public (SMS, site web, vidéos…), d’outiller la population cible de connaissances solides pour leurs actions de plaidoyer et de contrôle de l’activité démocratique ; et de cultiver la compréhension de la démocratie par des activités créatives.
Le contexte démocratique burkinabè est marqué par une faible culture démocratique des organisations de la société civile, un faible engouement du large public pour les questions démocratiques et une faible utilisation du potentiel des technologies de l’information et de la communication dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance. C’est pourquoi l’association Yam Pukri, coordonnateur du réseau Burkina ntic en partenariat avec le Collectif des organisations de la société civile pour le développement durable et équitable (CODDE) propose un projet de renforcement des capacités démocratiques des organisations de la société civile membres du réseau Burkina-ntic (réseau regroupant de nos jours une centaine d’organisations de la société civile reparties sur l’ensemble du territoire Burkinabè).
Le projet s’attaque à la problématique de la faible utilisation des TIC dans le processus démocratique au niveau des organisations de la société civile au Burkina Faso. Ainsi, à travers la résolution de cette problématique, le projet a pour objectif principal de renforcer la compréhension et la culture démocratique des OSC et de les outiller de connaissances solides pour leurs activités. La stratégie utilisée va consister essentiellement en la mise en place de site portails d’informations et en la formation en outils web 2.0.

Analyse de la situation

L’Afrique est dans une phase d’apprentissage de la démocratie. Ces 20 dernières années ont été ponctuées de bouleversements profonds sur le plan humain et politique dans les pays d’Afrique au Sud du Sahara. Malgré les appuis et les interventions multiples, il faut dire que le niveau de la culture démocratique reste faible, la démocratie se limitant souvent pour le grand public à tout revendiquer sans pouvoir connaître ses droits et ses devoirs réels. La démocratie est toujours perçue d’un œil extérieur. Il est rare que l’on la décortique afin de montrer les droits et les devoirs des citoyens à partir de sujets pointus.
En outre, en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier, les dirigeants sont souvent amenés à prendre certaines décisions ou engagements au nom de leur pays qui ne sont pas toujours connus des populations. Aussi, certaines informations relatives au fonctionnement de l’Etat tant sur le plan politico-administratif qu’économique ne sont pas toujours accessibles ou lorsqu’elles le sont ne sont pas suffisamment bien comprises par le grand public. Enfin, des informations relatives à certaines opportunités pour les citoyens telles que les possibilités de financement, de montage de projets ; d’offre et de demande d’emploi n’arrivent pas à la population qui en a besoin.
Le contexte général est caractérisé non seulement par un manque d’informations mais aussi par l’absence de cadres d’expression. En effet, une analyse des sources et canaux d’informations montre que les canaux les plus utilisés actuellement sont la télévision et les radios. (Ouédraogo 2008) Cependant, ces canaux font de l’information générale et n’offrent pas de cadres d’expression. Les TIC de par leur nature (capacité de diffusion à la fois du texte, des images, des vidéos et des émissions audio et possibilité aux utilisateurs de réagir aux informations reçues) s’avèrent un moyen efficace pour pallier ce manque d’informations.
Depuis la libéralisation de l’économie au début des années 1990, les OSC sont devenus les piliers de base en ce qui concerne les actions de développement et leurs disséminations auprès du grand public. On constate également d’une manière générale que la plupart des citoyens sont affiliés à une ou plusieurs OSC au Burkina, ce qui font que ce sont des acteurs stratégiques. On constate également une facilité dans la capitalisation des travaux au niveau des OSC, e qui permet de perpétuer les actions de développement. Actuellement, on dénombre plus d’une vingtaines d’organisations faitières (regroupement des OSC dans de grands ensembles) et plus de 30.000 OSC individuelles.

Une faible mise à profit des TIC dans le processus démocratique

Un parcours des différents sites web africains où on aborde la thématique de la démocratie nous a permis de voir que les informations contenues dans ces sites webs sont adressées à un public déjà bien averti sur la question. Il est difficile d’acquérir une culture démocratique à partir de ces sites webs. Par exemple, il manque des informations sur comment organiser une pétition ; comment déposer une plainte ; dans quel cadre peut-on manifester ; quels sont les droits et les devoirs du citoyen sur l’Internet ; comment lire un budget et le comprendre… Une visite sur le site du raddho (rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme) a confirmé ces faits
Il faut donc permettre aux citoyens d’avoir accès à de l’information utile en utilisant des supports adéquats (envoi par SMS d’informations, envoi sur site web…conseils virtuels) et également permettre à la société civile de s’exprimer librement sur certains sujets (droits de l’homme, vote, …) en utilisant également des supports usuels telles que les vidéos en ligne, les blogs et les forums de discussion. Au Burkina Faso, le mouvement associatif est en plein essor et il existe de nos jours une multitude d’organisations de la société civile. Ces organisations sont très actives dans le domaine de la sensibilisation et la formation de leurs membres, toutes choses qui font de ces organisations un relai idéal pour diffuser l’information aux populations.
À ce titre, les OSC impliqués dans le débat démocratique au Burkina manquent de compétences et de savoir faire dans l’usage des outils TIC dans leurs travaux et inversement ; les organisations à la pointe des nouvelles technologies sous-utilisent le potentiel des TIC dans le domaine de la démocratie d’où la recherche d’une fusion et la création d’interrelations fortes entre toutes ces composantes.
Le constat que Yam Pukri fait est qu’il existe une faible mise à profit des outils TIC dans le processus démocratique notamment au niveau des organisations de la société civile.
Les bénéficiaires directs seront les organisations membres du réseau Burkina-ntic (une centaine), coordonné par Yam Pukri mais vu le potentiel d’actions des TIC, d’autres organisations pourront bénéficier.
En effet, Yam Pukri qui coordonne un vaste réseau d’associations sur le territoire burkinabè, ambitionne à travers ce projet accroître le niveau d’accès à l’information, renforcer les capacités démocratiques des OSC membres de son réseau et d’autres organisations non membres à travers l’usage du potentiel des TIC. En outre, le fort taux de pénétration du téléphone mobile au Burkina Faso et notamment dans les zones rurales, la prolifération des cybercentres communautaires (Centres Aden, centre multimedias, cybercentres privés) montrent que des opportunités peuvent être saisies à travers les TIC

Un faible niveau de culture démocratique

Une des caractéristiques de la démocratie au Burkina Faso est le faible niveau de culture démocratique des organisations de la société civile. En plus du fait qu’il n’existe pas un grand nombre d’associations œuvrant dans ce domaine, les quelques rares associations existantes ont des actions peu visibles sur le terrain notamment au niveau des organisations à l’intérieur du Pays. Mis à part quelques grosses associations comme le MBDHP (mouvement burkinabè pour la défense des droits de l’Homme et des peuples), le CGD (le centre pour la bonne gouvernance démocratique) et le FOCAL (le forum des citoyens pour l’alternance), le CODDE (partenaire du projet), le Réseau Afrique Jeunesse, les autres associations existantes dans le domaine ont un réel besoin de renforcement de capacités afin d’augmenter leur niveau de culture démocratique. Mais aujourd’hui il n’existe pas d’offres de formations présentielles ou en ligne dédiés aux OSC sur les thèmes de la démocratie et de la gouvernance. On constate le plus souvent que les échanges sur des thèmes liés à la démocratie sont plus passionnels qu’analytiques. Il manque une démarche rigoureuse d’analyse du problème et de propositions de solutions.
Un faible engouement de la population en général pour les questions démocratiques
Ces dernières années, s’il y a un point sur lequel la plupart des acteurs semble être d’accord, c’est celui portant sur le faible engouement du peuple burkinabè pour les questions démocratiques. Cela se manifeste par la faible participation des organisations de la société civile et des citoyens aux débats démocratiques et aux échéances électorales (faible participation aux listes électorales, faible participation aux élections. Le rapport de la rencontre africaine pour le droit de l’Homme effectué dans le cadre des élections présidentielles de Novembre 2005 confirme d’ailleurs cet état de fait en ces termes : « la société civile burkinabè a participé à l’observation sans tambour battant ». Mais les récentes manifestations de scolaires et de la coalition des organisations civiles contre la vie chère ont amené plus d’une personne à avancer que cette tendance au désintéressement vis-à-vis de la chose politique semble s’estomper. Toujours est-il que la question principale reste à savoir si les revendications étaient plutôt politiques ou sociales.
Une faible utilisation des outils web 2.0 pour la promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie
Les TIC peuvent participer aujourd’hui à la dynamique démocratique. Elles peuvent jouer un rôle important non seulement dans l’accès à l’information mais surtout dans la liberté d’expression et de choix. Actuellement sur Internet par exemple, peu de sites et de blogs parlent de la démocratie au Burkina Faso pourtant c’est un moyen de communication qui peut toucher un large public à moindre coût que par une communication papier. Une recherche menée par les webmasters de Yam Pukri a conclu que sur les quelques 900 sites webs burkinabès, moins d’une dizaine portent sur les thématiques de la démocratie. Le ratio est de l’ordre de 1%. Aussi, il n’existe pas un site portail web essentiellement dédié aux questions de démocratie ni un site portail sms où les populations peuvent régulièrement avoir réponse à leurs interrogations sur les aspects de la démocratie et de la gouvernance. Egalement, il n’existe pas d’espaces virtuels (forums de discussions) où les OSC peuvent échanger et débattre sur des thématiques spécifiques relatives au contexte démocratique. Ce point sur la faible utilisation des outils web 2.0 pour la démocratie est un constat fait par Yam Pukri qui est spécialisé depuis plusieurs années dans l’accompagnement des organisations pour le développement de ces outils (site web, blogs, page facebook etc.)

Pérennité

Le réseau Burkina-ntic possède une grande expérience en matière d’informations des populations. Pour pérenniser le projet, il sera animé des activités de formation payantes pour les structures possédant des moyens financiers. Cela permettra de soutenir les activités pour les publics ruraux qui ont moins de moyens. A terme, des modules de formations bien définies ainsi que l’appui conseils sur des thématiques précises (nouvelles technologies, informations économiques, montage de projet…) pourront être monnayés.

Pourquoi le FNUD ?

Notre projet entre en droite ligne de l’idéal dressé dans la Charte africaine de la démocratie, des élections, et de la gouvernance qui stipule dans son Chapitre 2 article 2, l’objectif de : Promouvoir la création des conditions nécessaires pour faciliter la participation des citoyens, la transparence, l’accès à l’information, la liberté de presse et l’obligation de rendre compte de la gestion des affaires publiques.
Ce projet s’inscrit ainsi en droite ligne avec l’objectif premier du FNUD qui est de renforcer la voix de la société civile et de permettre la participation de tous les groupes aux pratiques démocratiques. Ce projet qui ambitionne donc faciliter l’accès aux populations à l’information et la formation va permettre de renforcer les capacités des bénéficiaires et leur permettre ainsi de s’exprimer et de participer au débat démocratique.

Stratégie de projet

Le but du projet est d’améliorer le niveau de culture démocratique et la qualité de la participation au débat démocratique des OSC membres du réseau Burkina-ntic, et les objectifs spécifiques sont : − Permettre au réseau d’accéder à l’information utile en utilisant des supports modernes et adaptés en fonction du public (SMS, site web, vidéos…) − Outiller la population cible de connaissances solides pour leurs actions de plaidoyer et de contrôle de l’activité démocratique. − Cultiver la compréhension de la démocratie par des activités créatives (formations interactive à distance, concours d’images, de vidéos, de rédactions…)
Il faut aussi rappeler qu’il n’existe pas d’études montrant les attentes et les besoins des OSC en matière d’informations et de formations sur la démocratie si bien qu’une telle étude s’avère indispensable pour pouvoir bien définir les contenus. Aussi, le concept de démocratie étant un concept vaste, il conviendrait d’identifier de façon rigoureuse les contenus qui sont prioritaires pour les populations afin de focaliser les formations, sensibilisations et les diffusions d’informations sur ces contenus.
Après une telle étude la mise en œuvre va adopter la stratégie suivante pour chaque objectif spécifique : Ainsi, pour l’accès des OSC à l’information utile, la stratégie va consister en la création des sites web portails et les SMS (frontline SMS). Ce type de dispositif dédié à la démocratie n’existe pas encore au Burkina Faso et les types de sensibilisations existantes n’exploitent pas au mieux les outils TIC et ne sont pas innovantes et attractives.
Pour outiller la population cible de connaissances pour leurs actions de plaidoyer et cultiver la compréhension de la démocratie, la stratégie prévoit non seulement la mise en place d’un système comprenant des formations interactives à distance, des concours d’images, de vidéos, de rédactions, mais aussi des sessions de renforcement de capacités en presentiel en complément des activités en ligne. Le constat au Burkina Faso est que ce système de formation avec délivrance de certificat d’expertise dans telle ou telle domaine n’a pas encore d’offreurs au niveau local, les seuls offreurs existants sont de grandes ONG internationales (exemple : Diplo foundation)
Pour la question spécifique des populations rurales, il faut noter que la plupart des organisations de producteurs possèdent des leaders qui ont un certain niveau d’instruction et donc seront mesure de participer à tous les programmes d’informations et de formations. Pour les autres qui ne sont pas lettrés, il est prévu l’intégration des langues locales. Ainsi, certaines informations et certaines formations seront montées sous forme audio et vidéos en langues locales.
Le projet partira de l’existant du réseau Burkina ntic, c’est-à-dire la base documentaire, l’expertise existante pour créer de nouveaux produits.
Toujours dans le cadre de l’objectif d’outiller les OSC de connaissances, le projet prévoit aussi accroître l’utilisation des outils web 2.0 par les OSC (blogs, réseaux sociaux etc.) pour le plaidoyer et le lobbying en travaillant sur les contenus à mettre pour que les dispositifs aient du sens et pas seulement des plateformes vides. De nos jours, malgré la prolifération des outils web 2.0, ces outils sont faiblement utilisés par les OSC et semblent n’être pas encore rentrés dans les habitudes.
En somme trois types de formations seront mises en œuvre dans le cadre de ce projet : nous aurons des formations présentielles en web 2.0, des formations présentielles sur les thématiques de la démocratie-gouvernance-citoyenneté et des formations en ligne sur ces mêmes thématiques pour toucher un public encore plus large. Les formations en web 2.0 seront assurées par les membres de l’équipe de Yam Pukri sous forme de missions sur le terrain ; les formations présentielles sur les thématiques démocratie-gouvernance-citoyenneté seront assurées par le partenaire CODDE ; les formations en ligne seront organisées par Yam Pukri toutefois en faisant appel à des enseignants pour la conception des différents modules et à des tuteurs pour le suivi quotidien des apprenants inscrits.
La stratégie prévoit l’implication de deux acteurs à savoir l’association Yam Pukri soumissionnaire du projet et une association partenaire qui est le Collectif des Organisations de la Société Civile pour le Développement Durable et Equitable (CODDE) spécialisé dans le domaine de la démocratie.

Stratégie d’intervention du projet.

Etape 1 : Etude approfondie de l’existant
Activités principales
Faire une étude pour bien cerner les besoins en informations des membres du réseau dans le domaine de la démocratie
Détail des activités
Mise en place d’un comité de 03 personnes
- Rédaction d’un questionnaire
- Test du questionnaire
- Application du questionnaire (sur papier et sur le web)
- Analyse et réunion de validation 

Etape 2. Développement des Portails
Activités principales
Construction des Portails sur la base des idées retenues lors du travail d’analyse Animation des Portails
Détails Construction des deux Portails (web et sms)
- Test
- Lancement officiel des plateformes (web, SMS) Définition des contenus et de la stratégie de diffusion Diffusion des informations et des articles thématiques. Création et fonctionnement de deux groupes de discussion thématique en ligne sur le portail web. 

Etape 3 : Début des formations et séminaires
Activités
- Formation les responsables et personnes chargées de l’information à, l’animation des plateformes
- Début les formations retenues dans le cadre du projet
Détails
- Formation en gestion de données en ligne (WEB 2.0)
- Formation en animation de forums et listes de discussion
- Formation en l’acquisition de la culture démocratique(les thématiques de ces formations seront axées sur les principes de la démocratie, le rôle des OSC dans le processus etc.) 

Etape 4 : Sensibilisation
- Faire des sorties sur le terrain pour voir les réalités locales et faire remonter cette information au niveau central sur les plateformes
- Voyages de prospection et d’études dans les ONG à, l’intérieur du pays et rencontres régionales avec des membres du réseau pour échanger sur certaines questions liées au plaidoyer et autres 

Etape 5 : Vulgarisation et valorisation des acquis du projet 
- Activités de promotion et de mise en valeur des acquis du projet
- Participation à des rencontres et séminaires et des foires sur des thématiques liées ou non à la démocratie
- Organisation des 72 heures des membres du réseau sur la cyberdémocratie Concours du meilleur blog et du meilleur site web sur la démocratie
>br>

Questions liées au genre et aux groupes marginalisés ou vulnérables

Dans nos pays, en général, on constate une faible participation des jeunes et des femmes au processus et au débat démocratique ; les TIC, notamment Internet, permettent de rompre avec cette approche classique d’exclusion des jeunes, en leur offrant des espaces de rencontres, d’expression et même d’actions. En plaçant un des axes du projet sur la formation en web 2.0 et sur la création de réseaux de discussion en ligne, le projet va contribuer ainsi à changer cette tendance en donnant non seulement goût aux jeunes hommes et femmes de participer au processus démocratique mais surtout en leur offrant les possibilités de le faire à travers les canaux (site portail, réseaux sociaux et groupes de discussions) et à travers l’acquisition de connaissances (accès à l’information et à la formation). Pour les différentes activités du projet un accent particulier sera mis sur la représentativité des jeunes et des femmes dans toutes les activités.
Des innovations telles que les wiki radio et les journaux citoyen sur le web et les sorties en zones rurales viendront agrémenter ces aspects très importants.
Pour s’assurer de la participation des jeunes et des femmes aux différentes activités un système de quota sera mis en place. Ainsi, pour chaque activité ce quota sera fixé à 50% au moins de taux de représentativité des jeunes et à 40% au moins de taux de représentativité des femmes. Pour le concours de blog un prix spécial sera dédié à la meilleure bloggeuse.

Cadre de résultats : activités, effets et résultats

Comme précisé dans le document plus haut, le projet prévoit trois types de formations spécifiques à savoir les formations présentielles sur les thématiques « démocratie, gouvernance », les formations en ligne sur les mêmes thématiques et les formations pratiques sur les outils web 2.0
Les formations présentielles sur les thématiques « démocratie, gouvernance » seront réalisées par le partenaire CODDE à travers un contrat (ligne 3 a) dans le budget. Le montant de 10500 correspond au montant contractuel (incluant les honoraires et les autres frais de déplacement etc.)
Quant aux formations à distance, elles seront organisées par Yam Pukri avec le recours d’une part à des enseignants spécialistes pour l’élaboration des modules (support de cours) et d’autre part à des tuteurs pour le suivi en ligne des apprenants, l’animation des rencontres synchrones (tuteurs et apprenants se retrouvent en classe pour échanger sur les supports de cours) l’organisation des travaux dirigés, la correction des situations problèmes (exercices et devoirs de maisons). Les seuls frais que cela va nécessiter sont les frais de payement des enseignants pour l’élaboration des modules et les frais de payement des tuteurs qui vont assurer le suivi à distance des apprenants.
Enfin quant aux formations en web 2.0, elles seront réalisées par deux personnes de Yam Pukri sous forme de mission de travail ; les coûts à supporter pour ces missions sont donc les frais de déplacement, les honoraires de ces deux formateurs et les perdiems des participants.
Organisation
Yam Pukri est spécialisée dans le domaine de l’utilisation des TIC pour le développement. De ce fait, Le projet sera exécuté sous sa responsabilité. Elle sera responsable de tous les aspects techniques, innovations, développement de canaux de diffusion et de sensibilisation, mise en place des portails etc.
Le président de l’Association est le premier responsable du projet. L’équipe de gestion sera composée comme suit :
- Coordonnateur du Projet : Sylvestre Ouédraogo (Président de l’Association Yam Pukri)
- Responsable administratif et financier : Mme Zio Amélie (Coordonnatrice de Yam Pukri)
- Chargés des études et des formations : Inoussa TRAORE et Mlle SON Adama (Economistes à Yam Pukri)
- Informaticiens et Webmasters : Yacouba Dao et Asséta Sandwidi (Webmasters à Yam Pukri)
- Responsable marketing et communication : Wendemi Ilboudo (chargé de communication à Yam Pukri).
- L’équipe de Yam Pukri est responsable du développement des différentes plates formes et de l’organisation des formations.
Tous les membres de cette équipe font partie du personnel permanent de Yam Pukri. Le coordonnateur et le chargé du suivi-évaluation vont consacrer 80% du temps au projet, les autres employés seront mobilisés seulement à hauteur de 50%.
La contribution de Yam Pukri va consister en : bureaux, moyens de locomotion pour les sorties, personnel administratif et certains équipements vidéos pour prendre des images.

Vidéo de lancement du Projet DEMOCR@TIC

Interview réalisé lors du lancement d'un projet de renforcement des capacités démocratiques des organisations dela société civile au Burkina Faso, projet piloté par l'ONG Yam Pukri.


Les TIC pour une efficience du monde paysan et des ONG



« Connect for change (C4C) » est un programme quinquennal de l’Institut International pour la Communication et le Développement (IICD) qui vise à intégrer les technologies de l’information et la communication (TIC) dans les activités économiques au Burkina Faso. Les partenaires projets de ce programme sont réunis à Ouagadougou les 18 et 19 janvier 2012 pour l’évaluation d’une année d’activités. «  Nous sommes venus faire un bilan à mi-parcours d’un projet qui a reçu un financement en novembre et dont les activités ont démarré récemment. Nous avons commencé par des ateliers de formation de projets, d’étude technique et d’écriture de projets. Nous faisons là une halte pour voir ce qui a marché, déceler les limites et envisager des perspectives  ». C’est ainsi que Béatrice Kaboré, venue de Léo représenter la fédération nununa spécialisée dans la production du beurre de karité, justifie sa présence à Ouagadougou. 
JPEG - 35.6 ko
Béatrice KABORE, représentante de la Fédération Nununa
Comme elle, l’ensemble des participants sont partenaires projets travaillant avec L’institut International pour la Communication et le Développement (IICD) autour du programme « Connect for change (C4C) ».
«  Connect for change est un programme de développement économique visant à intégrer les TIC dans les activités économiques notamment dans les activités paysannes, dans les ONG. Le programme prend cinq années et après la première année, nous réunissons tous les partenaires pour l’accompagnement de connect for change  », a souligné Miep Lenoir, chef de programme de IICD-Burkina Faso. 
JPEG - 41.4 ko
Miep LENOIR, Chef de programme IICD-Burkina Faso
La collaboration entre les deux parties date de 2011 lors d’une table ronde, qui sera suivie d’atelier de conception de solutions et de formulation de projets. Le présent atelier de quarante-huit(48) heures est donc une opportunité de dresser un état des lieux des premières mesures engagées. Et pour cette rencontre, la vision du déroulement du processus et des besoins en termes de capacités sont connus.
«  Nous allons amener les partenaires projets à développer cinq capacités pour être des organisations fortes, car on peut estimer qu’on a atteint un niveau mais on ne finit pas d’atteindre la perfection » , a indiqué le modérateur, Christophe Hien, à l’ouverture des travaux. 
JPEG - 32 ko
Christophe HIEN, le modérateur de l’atelier,
JPEG - 37.6 ko
expliquant le mode de travail aux participants
Cet atelier vise entre autres objectifs, la réflexion sur les premières mesures engagées cette année, la possibilité de profiter de l’expérience des autres sur des aspects spécifiques aux capacités ou le renforcement des liens entre projets consacrés aux mêmes domaines. Le processus d’innovation sociale catalysé par les TIC décrit l’intégration des TIC dans les programmes en cours dans le domaine du développement économique.
Comme il s’agit d’un processus de longue haleine, IICD a voulu organiser avec ses partenaires des bilans annuels. Pour cette première phase, cette structure souhaite privilégier l’identification de priorité et la formulation de programmes TIC. La phase de renforcement des compétences puis d’intégration des TIC dans les institutions et leur déploiement à l’échelle nationale interviendra dans un second temps. 
Moumouni simpore / (Stagiaire) Observateur Paalga.

Les TIC au service de la démocratie : le FNUD appuie yam pukri



Le contexte démocratique burkinabè est marqué par une faible culture démocratique des organisations de la société civile, un faible engouement du large public pour les questions démocratiques et une faible utilisation du potentiel des technologies de l’information et de la communication dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance.
C’est pourquoi l’association Yam Pukri, coordonnateur du réseau Burkina ntic en partenariat avec le Collectif des organisations de la société civile pour le développement durable et équitable (CODDE) propose un projet de renforcement des capacités démocratiques des organisations de la société civile membres du réseau Burkina-ntic (réseau regroupant de nos jours une centaine d’organisations de la société civile reparties sur l’ensemble du territoire Burkinabè).
Le projet s’attaque à la problématique de la faible utilisation des TIC dans le processus démocratique au niveau des organisations de la société civile au Burkina Faso. Ainsi, à travers la résolution de cette problématique, le projet a pour objectif principal de renforcer la compréhension et la culture démocratique des OSC et de les outiller de connaissances solides pour leurs activités.
Plus spécifiquement, le projet vise à : − Permettre au réseau d’accéder à l’information utile en utilisant des supports modernes et adaptés en fonction du public (SMS, site web, vidéos…) − Outiller la population cible de connaissances solides pour leurs actions de plaidoyer et de contrôle de l’activité démocratique. − Cultiver la compréhension de la démocratie par des activités créatives (formations interactive à distance, concours d’images, de vidéos, de rédactions…)
La stratégie utilisée va consister essentiellement en la mise en place de site portails d’informations et en la formation en outils web 2.0. Ce projet d’une durée de 24 mois sera financé par le Fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) et va comporter plusieurs étapes clés dont les plus importantes sont le développement et l’animation des portails d’informations et la tenue des sessions de formation.
Inoussa Traoré Yam Pukri

Atelier d’apprentissage pour un meilleur partage des connaissances



Les 18 et 19 Janvier 2012 a eu lieu au siège de l’Association Yam Pukri, un atelier d’apprentissage organisé par le consortium Connect for Change (C4C). 
JPEG - 37.6 ko
Une vue des participants
Regroupant une dizaine d’organisations Burkinabées, partenaires locaux de C4C, cet atelier avait pour objectif premier de créer un cadre d’échange propice afin de permettre aux partenaires projets de tirer des enseignements de leurs expériences.
Ces deux journées ont été l’occasion pour les participants de dérouler le tapis d’un programme fort enrichissant. Du bilan du processus 2011 en passant par des réflexions sur les capacités des membres, des discussions sur les réussites et écueils du processus d’innovation sociale sans oublier l’identification des besoins actuels des membres en termes de capacités et l’apport de recommandations pour une amélioration des aptitudes. Les présentations des différentes plateformes d’échanges des membres du réseau telles Burkina-ntic, Iconnect-online et Dgroups ont été à l’ordre du jour. 
JPEG - 39.4 ko
Mme Aicha CISSE / SISSOKO du groupe TIC & Agriculture
Mme Aicha CISSE / SISSOKO, de l’Association Paag La Yiri, du groupe TIC & Agriculture nous en dit plus sur le contenu “ Au cours de l’atelier, nous avons partagé les expériences des projets des uns et autres. Ce qui nous a apporté beaucoup d’éléments pour mieux conduire nos projets. Nous avons aussi bénéficié d’une formation en renforcement de capacité. On a défini quelles sont les capacités qu’une organisation doit avoir pour mieux conduire un projet ”.
Pour Mme Miep LENOIR, Chargée des Programmes pays IICD pour C4C, cet atelier s’est voulu participatif afin que le consortium C4C puisse aider dans la mesure de son possible tous les partenaires locaux à obtenir l’information nécessaire à temps réel “ L’objectif de notre programme c’est de permettre aux producteurs et productrices d’accéder aux informations dont ils ont besoin grâce aux TIC, c’est une formation participative jusqu’à la mise en œuvre des différents projets ”. 
JPEG - 42.4 ko
Mme Miep LENOIR à droite
Le modérateur de l’atelier, quant à lui, s’est dit satisfait de l’atmosphère dans lequel s’est tenue cette rencontre “ L’atelier s’est déroulé dans la plaisanterie et la bonne humeur, je souhaite que cette façon de travailler se perpétue tout au long du programme ” a exprimé M. Christophe Y. HIEN du groupe TIC & Educ.
Les participants ont également apprécié les éléments acquis pendants ces deux jours d’échanges “ Je trouve les cinq éléments qu’on a partagé avec nous très intéressant et je pense que cela va nous aidé dans l’accomplissement de nos projets ” a renchérit Mme Aicha CISSE/SISSOKO du groupe TIC & Agriculture. 
JPEG - 53.8 ko
La photo de Famille
Ce sont donc des mots de “merci et d’au revoir” de part et d’autre qui ont servis de discours de clôture à cet atelier instructif. 
ILBOUDO Wendemi Pascaline
Yam Pukri/ Burkina-ntic

Les TIC pour une efficience du monde paysan et des ONG



J'ai participé à cet atelier en tant que rapporteur, ceci est un reportage intéressant d'un quotidien burkinabè sur les travaux de l'atelier.
« Connect for change (C4C) » est un programme quinquennal de l’Institut International pour la Communication et le Développement (IICD) qui vise à intégrer les technologies de l’information et la communication (TIC) dans les activités économiques au Burkina Faso. Les partenaires projets de ce programme sont réunis à Ouagadougou les 18 et 19 janvier 2012 pour l’évaluation d’une année d’activités. «  Nous sommes venus faire un bilan à mi-parcours d’un projet qui a reçu un financement en novembre et dont les activités ont démarré récemment. Nous avons commencé par des ateliers de formation de projets, d’étude technique et d’écriture de projets. Nous faisons là une halte pour voir ce qui a marché, déceler les limites et envisager des perspectives  ». C’est ainsi que Béatrice Kaboré, venue de Léo représenter la fédération nununa spécialisée dans la production du beurre de karité, justifie sa présence à Ouagadougou. 
JPEG - 35.6 ko
Béatrice KABORE, représentante de la Fédération Nununa
Comme elle, l’ensemble des participants sont partenaires projets travaillant avec L’institut International pour la Communication et le Développement (IICD) autour du programme « Connect for change (C4C) ».
«  Connect for change est un programme de développement économique visant à intégrer les TIC dans les activités économiques notamment dans les activités paysannes, dans les ONG. Le programme prend cinq années et après la première année, nous réunissons tous les partenaires pour l’accompagnement de connect for change  », a souligné Miep Lenoir, chef de programme de IICD-Burkina Faso. 
JPEG - 41.4 ko
Miep LENOIR, Chef de programme IICD-Burkina Faso
La collaboration entre les deux parties date de 2011 lors d’une table ronde, qui sera suivie d’atelier de conception de solutions et de formulation de projets. Le présent atelier de quarante-huit(48) heures est donc une opportunité de dresser un état des lieux des premières mesures engagées. Et pour cette rencontre, la vision du déroulement du processus et des besoins en termes de capacités sont connus.
«  Nous allons amener les partenaires projets à développer cinq capacités pour être des organisations fortes, car on peut estimer qu’on a atteint un niveau mais on ne finit pas d’atteindre la perfection » , a indiqué le modérateur, Christophe Hien, à l’ouverture des travaux. 
JPEG - 32 ko
Christophe HIEN, le modérateur de l’atelier,
JPEG - 37.6 ko
expliquant le mode de travail aux participants
Cet atelier vise entre autres objectifs, la réflexion sur les premières mesures engagées cette année, la possibilité de profiter de l’expérience des autres sur des aspects spécifiques aux capacités ou le renforcement des liens entre projets consacrés aux mêmes domaines. Le processus d’innovation sociale catalysé par les TIC décrit l’intégration des TIC dans les programmes en cours dans le domaine du développement économique.
Comme il s’agit d’un processus de longue haleine, IICD a voulu organiser avec ses partenaires des bilans annuels. Pour cette première phase, cette structure souhaite privilégier l’identification de priorité et la formulation de programmes TIC. La phase de renforcement des compétences puis d’intégration des TIC dans les institutions et leur déploiement à l’échelle nationale interviendra dans un second temps. 
Moumouni simpore / (Stagiaire) Observateur Paalga.

Ce blog est le lieu pour moi de partager mes idées sur comment la gestion des TIC peut contribuer au développement de nos pays. Mon nom est Inoussa TRAORE, je suis originaire du Burkina, je prepare actuellement une thèse en sciences économiques à l'université Ouaga II, je suis également chargé d'études, de recherche et de formation à l'Association Yam Pukri

Fourni par Blogger.

vendredi 17 février 2012

Cérémonie de lancement officiel du Projet "TIC et Démocratie"


Dans la matinée du vendredi 10 Février 2012 s’est tenue au siège de l’Association Yam Pukri la cérémonie de lancement officiel du Projet de renforcement des capacités démocratiques du réseau de partage et d’échanges d’informations sur les nouvelles technologies (Burkina-ntic) au Burkina Faso dénommé “Démocr@tic”.
Ce projet, le premier du genre au Burkina Faso a été financé par le Fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) pour une durée de deux (02) ans. Il sera mis en œuvre par Yam Pukri en partenariat avec le Collectif des organisations de la société civile pour le développement durable et équitable (CODDE). 
JPEG - 30.4 ko
Le présidium (de gauche à droite) composé de M. Sylvestre OUEDRAOGO, M. Hamadé OUEDRAOGO, M. Charles DALLA
Représentants et Représentantes des Institutions Publics et Privées, des ONG ainsi qu’Associations sont venus exprimer leurs solidarités et soutiens au nouveau projet.
L’objectif premier de ce projet est de faciliter une meilleure conquête de la démocratie par la population grâce aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). L’atteinte de cet objectif passe d’abord par le renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC). Pour M. Inoussa TRAORE, Chargé de Programme à Yam Pukri “Le projet s’élaborera en trois étapes. La phase d’étude de terrain, la phase de formation et celle de la sensibilisation”. 
JPEG - 38 ko
M. Inoussa TRAORE, Chargé de Projet à Yam Pukri
Une fois de plus, les TIC font leurs preuves dans un pays en pleine croissance de développement. A cet effet M. Hamadé OUEDRAOGO, représentant la Direction Générale des programmes et développement TIC (DG-PDTIC) soutient que l’on “n’a pas besoin de formation au préalable pour utiliser les TIC ”.
Le constat n’en demeure pas tout autre, car dans la pratique, l’utilisation des TIC ont faussé les opinions des burkinabés. Ceux pour lesquels nous ne les avions pas crues utiles (les analphabètes) s’en servent à merveille. Une raison de plus, pour juger utile leurs apports dans la vulgarisation de la notion de démocratie qui signifie pour le citoyen “d’avoir des droits mais aussi des devoirs” a souligné M. Sylvestre OUEDRAOGO, Président de Yam Pukri et Coordonnateur du projet Démocr@tic. 
JPEG - 39.1 ko
Des participants attentionnés, à l’écoute de la présentation du projet
Nous souhaitons donc bonne chance et longue vie à ce nouveau projet qui vient consolider les savoirs des burkinabés. 
Avec le soutien de 
ILBOUDO Wendemi Pascaline 
Yam Pukri / Burkina-ntic

Projet de renforcement des capacités démocratiques du réseau de partage et d’échanges d’informations sur les nouvelles technologies (Burkina-ntic) au Burkina Faso.

I
Résumé
Analyse de la situation
Pourquoi le FNUD ?
Stratégie du projet
Les grandes étapes
Cadre de résultats
Organisation
Annexes

Projet UDF-BKF-10-350
Partenaire(s) de Mise en œuvre : Collectif des organisations de la société civile pour le développement durable et équitable (CODDE)

Résumé du projet :
Le but du projet est d’améliorer le niveau de culture démocratique et la qualité de la participation au débat démocratique des OSC membres du réseau Burkina-ntic. Plus spécifiquement, le projet a pour ambition de permettre aux organisations bénéficiaires d’accéder à l’information utile en utilisant des supports modernes et adaptés en fonction du public (SMS, site web, vidéos…), d’outiller la population cible de connaissances solides pour leurs actions de plaidoyer et de contrôle de l’activité démocratique ; et de cultiver la compréhension de la démocratie par des activités créatives.
Le contexte démocratique burkinabè est marqué par une faible culture démocratique des organisations de la société civile, un faible engouement du large public pour les questions démocratiques et une faible utilisation du potentiel des technologies de l’information et de la communication dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance. C’est pourquoi l’association Yam Pukri, coordonnateur du réseau Burkina ntic en partenariat avec le Collectif des organisations de la société civile pour le développement durable et équitable (CODDE) propose un projet de renforcement des capacités démocratiques des organisations de la société civile membres du réseau Burkina-ntic (réseau regroupant de nos jours une centaine d’organisations de la société civile reparties sur l’ensemble du territoire Burkinabè).
Le projet s’attaque à la problématique de la faible utilisation des TIC dans le processus démocratique au niveau des organisations de la société civile au Burkina Faso. Ainsi, à travers la résolution de cette problématique, le projet a pour objectif principal de renforcer la compréhension et la culture démocratique des OSC et de les outiller de connaissances solides pour leurs activités. La stratégie utilisée va consister essentiellement en la mise en place de site portails d’informations et en la formation en outils web 2.0.

Analyse de la situation

L’Afrique est dans une phase d’apprentissage de la démocratie. Ces 20 dernières années ont été ponctuées de bouleversements profonds sur le plan humain et politique dans les pays d’Afrique au Sud du Sahara. Malgré les appuis et les interventions multiples, il faut dire que le niveau de la culture démocratique reste faible, la démocratie se limitant souvent pour le grand public à tout revendiquer sans pouvoir connaître ses droits et ses devoirs réels. La démocratie est toujours perçue d’un œil extérieur. Il est rare que l’on la décortique afin de montrer les droits et les devoirs des citoyens à partir de sujets pointus.
En outre, en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier, les dirigeants sont souvent amenés à prendre certaines décisions ou engagements au nom de leur pays qui ne sont pas toujours connus des populations. Aussi, certaines informations relatives au fonctionnement de l’Etat tant sur le plan politico-administratif qu’économique ne sont pas toujours accessibles ou lorsqu’elles le sont ne sont pas suffisamment bien comprises par le grand public. Enfin, des informations relatives à certaines opportunités pour les citoyens telles que les possibilités de financement, de montage de projets ; d’offre et de demande d’emploi n’arrivent pas à la population qui en a besoin.
Le contexte général est caractérisé non seulement par un manque d’informations mais aussi par l’absence de cadres d’expression. En effet, une analyse des sources et canaux d’informations montre que les canaux les plus utilisés actuellement sont la télévision et les radios. (Ouédraogo 2008) Cependant, ces canaux font de l’information générale et n’offrent pas de cadres d’expression. Les TIC de par leur nature (capacité de diffusion à la fois du texte, des images, des vidéos et des émissions audio et possibilité aux utilisateurs de réagir aux informations reçues) s’avèrent un moyen efficace pour pallier ce manque d’informations.
Depuis la libéralisation de l’économie au début des années 1990, les OSC sont devenus les piliers de base en ce qui concerne les actions de développement et leurs disséminations auprès du grand public. On constate également d’une manière générale que la plupart des citoyens sont affiliés à une ou plusieurs OSC au Burkina, ce qui font que ce sont des acteurs stratégiques. On constate également une facilité dans la capitalisation des travaux au niveau des OSC, e qui permet de perpétuer les actions de développement. Actuellement, on dénombre plus d’une vingtaines d’organisations faitières (regroupement des OSC dans de grands ensembles) et plus de 30.000 OSC individuelles.

Une faible mise à profit des TIC dans le processus démocratique

Un parcours des différents sites web africains où on aborde la thématique de la démocratie nous a permis de voir que les informations contenues dans ces sites webs sont adressées à un public déjà bien averti sur la question. Il est difficile d’acquérir une culture démocratique à partir de ces sites webs. Par exemple, il manque des informations sur comment organiser une pétition ; comment déposer une plainte ; dans quel cadre peut-on manifester ; quels sont les droits et les devoirs du citoyen sur l’Internet ; comment lire un budget et le comprendre… Une visite sur le site du raddho (rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme) a confirmé ces faits
Il faut donc permettre aux citoyens d’avoir accès à de l’information utile en utilisant des supports adéquats (envoi par SMS d’informations, envoi sur site web…conseils virtuels) et également permettre à la société civile de s’exprimer librement sur certains sujets (droits de l’homme, vote, …) en utilisant également des supports usuels telles que les vidéos en ligne, les blogs et les forums de discussion. Au Burkina Faso, le mouvement associatif est en plein essor et il existe de nos jours une multitude d’organisations de la société civile. Ces organisations sont très actives dans le domaine de la sensibilisation et la formation de leurs membres, toutes choses qui font de ces organisations un relai idéal pour diffuser l’information aux populations.
À ce titre, les OSC impliqués dans le débat démocratique au Burkina manquent de compétences et de savoir faire dans l’usage des outils TIC dans leurs travaux et inversement ; les organisations à la pointe des nouvelles technologies sous-utilisent le potentiel des TIC dans le domaine de la démocratie d’où la recherche d’une fusion et la création d’interrelations fortes entre toutes ces composantes.
Le constat que Yam Pukri fait est qu’il existe une faible mise à profit des outils TIC dans le processus démocratique notamment au niveau des organisations de la société civile.
Les bénéficiaires directs seront les organisations membres du réseau Burkina-ntic (une centaine), coordonné par Yam Pukri mais vu le potentiel d’actions des TIC, d’autres organisations pourront bénéficier.
En effet, Yam Pukri qui coordonne un vaste réseau d’associations sur le territoire burkinabè, ambitionne à travers ce projet accroître le niveau d’accès à l’information, renforcer les capacités démocratiques des OSC membres de son réseau et d’autres organisations non membres à travers l’usage du potentiel des TIC. En outre, le fort taux de pénétration du téléphone mobile au Burkina Faso et notamment dans les zones rurales, la prolifération des cybercentres communautaires (Centres Aden, centre multimedias, cybercentres privés) montrent que des opportunités peuvent être saisies à travers les TIC

Un faible niveau de culture démocratique

Une des caractéristiques de la démocratie au Burkina Faso est le faible niveau de culture démocratique des organisations de la société civile. En plus du fait qu’il n’existe pas un grand nombre d’associations œuvrant dans ce domaine, les quelques rares associations existantes ont des actions peu visibles sur le terrain notamment au niveau des organisations à l’intérieur du Pays. Mis à part quelques grosses associations comme le MBDHP (mouvement burkinabè pour la défense des droits de l’Homme et des peuples), le CGD (le centre pour la bonne gouvernance démocratique) et le FOCAL (le forum des citoyens pour l’alternance), le CODDE (partenaire du projet), le Réseau Afrique Jeunesse, les autres associations existantes dans le domaine ont un réel besoin de renforcement de capacités afin d’augmenter leur niveau de culture démocratique. Mais aujourd’hui il n’existe pas d’offres de formations présentielles ou en ligne dédiés aux OSC sur les thèmes de la démocratie et de la gouvernance. On constate le plus souvent que les échanges sur des thèmes liés à la démocratie sont plus passionnels qu’analytiques. Il manque une démarche rigoureuse d’analyse du problème et de propositions de solutions.
Un faible engouement de la population en général pour les questions démocratiques
Ces dernières années, s’il y a un point sur lequel la plupart des acteurs semble être d’accord, c’est celui portant sur le faible engouement du peuple burkinabè pour les questions démocratiques. Cela se manifeste par la faible participation des organisations de la société civile et des citoyens aux débats démocratiques et aux échéances électorales (faible participation aux listes électorales, faible participation aux élections. Le rapport de la rencontre africaine pour le droit de l’Homme effectué dans le cadre des élections présidentielles de Novembre 2005 confirme d’ailleurs cet état de fait en ces termes : « la société civile burkinabè a participé à l’observation sans tambour battant ». Mais les récentes manifestations de scolaires et de la coalition des organisations civiles contre la vie chère ont amené plus d’une personne à avancer que cette tendance au désintéressement vis-à-vis de la chose politique semble s’estomper. Toujours est-il que la question principale reste à savoir si les revendications étaient plutôt politiques ou sociales.
Une faible utilisation des outils web 2.0 pour la promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie
Les TIC peuvent participer aujourd’hui à la dynamique démocratique. Elles peuvent jouer un rôle important non seulement dans l’accès à l’information mais surtout dans la liberté d’expression et de choix. Actuellement sur Internet par exemple, peu de sites et de blogs parlent de la démocratie au Burkina Faso pourtant c’est un moyen de communication qui peut toucher un large public à moindre coût que par une communication papier. Une recherche menée par les webmasters de Yam Pukri a conclu que sur les quelques 900 sites webs burkinabès, moins d’une dizaine portent sur les thématiques de la démocratie. Le ratio est de l’ordre de 1%. Aussi, il n’existe pas un site portail web essentiellement dédié aux questions de démocratie ni un site portail sms où les populations peuvent régulièrement avoir réponse à leurs interrogations sur les aspects de la démocratie et de la gouvernance. Egalement, il n’existe pas d’espaces virtuels (forums de discussions) où les OSC peuvent échanger et débattre sur des thématiques spécifiques relatives au contexte démocratique. Ce point sur la faible utilisation des outils web 2.0 pour la démocratie est un constat fait par Yam Pukri qui est spécialisé depuis plusieurs années dans l’accompagnement des organisations pour le développement de ces outils (site web, blogs, page facebook etc.)

Pérennité

Le réseau Burkina-ntic possède une grande expérience en matière d’informations des populations. Pour pérenniser le projet, il sera animé des activités de formation payantes pour les structures possédant des moyens financiers. Cela permettra de soutenir les activités pour les publics ruraux qui ont moins de moyens. A terme, des modules de formations bien définies ainsi que l’appui conseils sur des thématiques précises (nouvelles technologies, informations économiques, montage de projet…) pourront être monnayés.

Pourquoi le FNUD ?

Notre projet entre en droite ligne de l’idéal dressé dans la Charte africaine de la démocratie, des élections, et de la gouvernance qui stipule dans son Chapitre 2 article 2, l’objectif de : Promouvoir la création des conditions nécessaires pour faciliter la participation des citoyens, la transparence, l’accès à l’information, la liberté de presse et l’obligation de rendre compte de la gestion des affaires publiques.
Ce projet s’inscrit ainsi en droite ligne avec l’objectif premier du FNUD qui est de renforcer la voix de la société civile et de permettre la participation de tous les groupes aux pratiques démocratiques. Ce projet qui ambitionne donc faciliter l’accès aux populations à l’information et la formation va permettre de renforcer les capacités des bénéficiaires et leur permettre ainsi de s’exprimer et de participer au débat démocratique.

Stratégie de projet

Le but du projet est d’améliorer le niveau de culture démocratique et la qualité de la participation au débat démocratique des OSC membres du réseau Burkina-ntic, et les objectifs spécifiques sont : − Permettre au réseau d’accéder à l’information utile en utilisant des supports modernes et adaptés en fonction du public (SMS, site web, vidéos…) − Outiller la population cible de connaissances solides pour leurs actions de plaidoyer et de contrôle de l’activité démocratique. − Cultiver la compréhension de la démocratie par des activités créatives (formations interactive à distance, concours d’images, de vidéos, de rédactions…)
Il faut aussi rappeler qu’il n’existe pas d’études montrant les attentes et les besoins des OSC en matière d’informations et de formations sur la démocratie si bien qu’une telle étude s’avère indispensable pour pouvoir bien définir les contenus. Aussi, le concept de démocratie étant un concept vaste, il conviendrait d’identifier de façon rigoureuse les contenus qui sont prioritaires pour les populations afin de focaliser les formations, sensibilisations et les diffusions d’informations sur ces contenus.
Après une telle étude la mise en œuvre va adopter la stratégie suivante pour chaque objectif spécifique : Ainsi, pour l’accès des OSC à l’information utile, la stratégie va consister en la création des sites web portails et les SMS (frontline SMS). Ce type de dispositif dédié à la démocratie n’existe pas encore au Burkina Faso et les types de sensibilisations existantes n’exploitent pas au mieux les outils TIC et ne sont pas innovantes et attractives.
Pour outiller la population cible de connaissances pour leurs actions de plaidoyer et cultiver la compréhension de la démocratie, la stratégie prévoit non seulement la mise en place d’un système comprenant des formations interactives à distance, des concours d’images, de vidéos, de rédactions, mais aussi des sessions de renforcement de capacités en presentiel en complément des activités en ligne. Le constat au Burkina Faso est que ce système de formation avec délivrance de certificat d’expertise dans telle ou telle domaine n’a pas encore d’offreurs au niveau local, les seuls offreurs existants sont de grandes ONG internationales (exemple : Diplo foundation)
Pour la question spécifique des populations rurales, il faut noter que la plupart des organisations de producteurs possèdent des leaders qui ont un certain niveau d’instruction et donc seront mesure de participer à tous les programmes d’informations et de formations. Pour les autres qui ne sont pas lettrés, il est prévu l’intégration des langues locales. Ainsi, certaines informations et certaines formations seront montées sous forme audio et vidéos en langues locales.
Le projet partira de l’existant du réseau Burkina ntic, c’est-à-dire la base documentaire, l’expertise existante pour créer de nouveaux produits.
Toujours dans le cadre de l’objectif d’outiller les OSC de connaissances, le projet prévoit aussi accroître l’utilisation des outils web 2.0 par les OSC (blogs, réseaux sociaux etc.) pour le plaidoyer et le lobbying en travaillant sur les contenus à mettre pour que les dispositifs aient du sens et pas seulement des plateformes vides. De nos jours, malgré la prolifération des outils web 2.0, ces outils sont faiblement utilisés par les OSC et semblent n’être pas encore rentrés dans les habitudes.
En somme trois types de formations seront mises en œuvre dans le cadre de ce projet : nous aurons des formations présentielles en web 2.0, des formations présentielles sur les thématiques de la démocratie-gouvernance-citoyenneté et des formations en ligne sur ces mêmes thématiques pour toucher un public encore plus large. Les formations en web 2.0 seront assurées par les membres de l’équipe de Yam Pukri sous forme de missions sur le terrain ; les formations présentielles sur les thématiques démocratie-gouvernance-citoyenneté seront assurées par le partenaire CODDE ; les formations en ligne seront organisées par Yam Pukri toutefois en faisant appel à des enseignants pour la conception des différents modules et à des tuteurs pour le suivi quotidien des apprenants inscrits.
La stratégie prévoit l’implication de deux acteurs à savoir l’association Yam Pukri soumissionnaire du projet et une association partenaire qui est le Collectif des Organisations de la Société Civile pour le Développement Durable et Equitable (CODDE) spécialisé dans le domaine de la démocratie.

Stratégie d’intervention du projet.

Etape 1 : Etude approfondie de l’existant
Activités principales
Faire une étude pour bien cerner les besoins en informations des membres du réseau dans le domaine de la démocratie
Détail des activités
Mise en place d’un comité de 03 personnes
- Rédaction d’un questionnaire
- Test du questionnaire
- Application du questionnaire (sur papier et sur le web)
- Analyse et réunion de validation 

Etape 2. Développement des Portails
Activités principales
Construction des Portails sur la base des idées retenues lors du travail d’analyse Animation des Portails
Détails Construction des deux Portails (web et sms)
- Test
- Lancement officiel des plateformes (web, SMS) Définition des contenus et de la stratégie de diffusion Diffusion des informations et des articles thématiques. Création et fonctionnement de deux groupes de discussion thématique en ligne sur le portail web. 

Etape 3 : Début des formations et séminaires
Activités
- Formation les responsables et personnes chargées de l’information à, l’animation des plateformes
- Début les formations retenues dans le cadre du projet
Détails
- Formation en gestion de données en ligne (WEB 2.0)
- Formation en animation de forums et listes de discussion
- Formation en l’acquisition de la culture démocratique(les thématiques de ces formations seront axées sur les principes de la démocratie, le rôle des OSC dans le processus etc.) 

Etape 4 : Sensibilisation
- Faire des sorties sur le terrain pour voir les réalités locales et faire remonter cette information au niveau central sur les plateformes
- Voyages de prospection et d’études dans les ONG à, l’intérieur du pays et rencontres régionales avec des membres du réseau pour échanger sur certaines questions liées au plaidoyer et autres 

Etape 5 : Vulgarisation et valorisation des acquis du projet 
- Activités de promotion et de mise en valeur des acquis du projet
- Participation à des rencontres et séminaires et des foires sur des thématiques liées ou non à la démocratie
- Organisation des 72 heures des membres du réseau sur la cyberdémocratie Concours du meilleur blog et du meilleur site web sur la démocratie
>br>

Questions liées au genre et aux groupes marginalisés ou vulnérables

Dans nos pays, en général, on constate une faible participation des jeunes et des femmes au processus et au débat démocratique ; les TIC, notamment Internet, permettent de rompre avec cette approche classique d’exclusion des jeunes, en leur offrant des espaces de rencontres, d’expression et même d’actions. En plaçant un des axes du projet sur la formation en web 2.0 et sur la création de réseaux de discussion en ligne, le projet va contribuer ainsi à changer cette tendance en donnant non seulement goût aux jeunes hommes et femmes de participer au processus démocratique mais surtout en leur offrant les possibilités de le faire à travers les canaux (site portail, réseaux sociaux et groupes de discussions) et à travers l’acquisition de connaissances (accès à l’information et à la formation). Pour les différentes activités du projet un accent particulier sera mis sur la représentativité des jeunes et des femmes dans toutes les activités.
Des innovations telles que les wiki radio et les journaux citoyen sur le web et les sorties en zones rurales viendront agrémenter ces aspects très importants.
Pour s’assurer de la participation des jeunes et des femmes aux différentes activités un système de quota sera mis en place. Ainsi, pour chaque activité ce quota sera fixé à 50% au moins de taux de représentativité des jeunes et à 40% au moins de taux de représentativité des femmes. Pour le concours de blog un prix spécial sera dédié à la meilleure bloggeuse.

Cadre de résultats : activités, effets et résultats

Comme précisé dans le document plus haut, le projet prévoit trois types de formations spécifiques à savoir les formations présentielles sur les thématiques « démocratie, gouvernance », les formations en ligne sur les mêmes thématiques et les formations pratiques sur les outils web 2.0
Les formations présentielles sur les thématiques « démocratie, gouvernance » seront réalisées par le partenaire CODDE à travers un contrat (ligne 3 a) dans le budget. Le montant de 10500 correspond au montant contractuel (incluant les honoraires et les autres frais de déplacement etc.)
Quant aux formations à distance, elles seront organisées par Yam Pukri avec le recours d’une part à des enseignants spécialistes pour l’élaboration des modules (support de cours) et d’autre part à des tuteurs pour le suivi en ligne des apprenants, l’animation des rencontres synchrones (tuteurs et apprenants se retrouvent en classe pour échanger sur les supports de cours) l’organisation des travaux dirigés, la correction des situations problèmes (exercices et devoirs de maisons). Les seuls frais que cela va nécessiter sont les frais de payement des enseignants pour l’élaboration des modules et les frais de payement des tuteurs qui vont assurer le suivi à distance des apprenants.
Enfin quant aux formations en web 2.0, elles seront réalisées par deux personnes de Yam Pukri sous forme de mission de travail ; les coûts à supporter pour ces missions sont donc les frais de déplacement, les honoraires de ces deux formateurs et les perdiems des participants.
Organisation
Yam Pukri est spécialisée dans le domaine de l’utilisation des TIC pour le développement. De ce fait, Le projet sera exécuté sous sa responsabilité. Elle sera responsable de tous les aspects techniques, innovations, développement de canaux de diffusion et de sensibilisation, mise en place des portails etc.
Le président de l’Association est le premier responsable du projet. L’équipe de gestion sera composée comme suit :
- Coordonnateur du Projet : Sylvestre Ouédraogo (Président de l’Association Yam Pukri)
- Responsable administratif et financier : Mme Zio Amélie (Coordonnatrice de Yam Pukri)
- Chargés des études et des formations : Inoussa TRAORE et Mlle SON Adama (Economistes à Yam Pukri)
- Informaticiens et Webmasters : Yacouba Dao et Asséta Sandwidi (Webmasters à Yam Pukri)
- Responsable marketing et communication : Wendemi Ilboudo (chargé de communication à Yam Pukri).
- L’équipe de Yam Pukri est responsable du développement des différentes plates formes et de l’organisation des formations.
Tous les membres de cette équipe font partie du personnel permanent de Yam Pukri. Le coordonnateur et le chargé du suivi-évaluation vont consacrer 80% du temps au projet, les autres employés seront mobilisés seulement à hauteur de 50%.
La contribution de Yam Pukri va consister en : bureaux, moyens de locomotion pour les sorties, personnel administratif et certains équipements vidéos pour prendre des images.

Vidéo de lancement du Projet DEMOCR@TIC

Interview réalisé lors du lancement d'un projet de renforcement des capacités démocratiques des organisations dela société civile au Burkina Faso, projet piloté par l'ONG Yam Pukri.

lundi 13 février 2012

Les TIC pour une efficience du monde paysan et des ONG



« Connect for change (C4C) » est un programme quinquennal de l’Institut International pour la Communication et le Développement (IICD) qui vise à intégrer les technologies de l’information et la communication (TIC) dans les activités économiques au Burkina Faso. Les partenaires projets de ce programme sont réunis à Ouagadougou les 18 et 19 janvier 2012 pour l’évaluation d’une année d’activités. «  Nous sommes venus faire un bilan à mi-parcours d’un projet qui a reçu un financement en novembre et dont les activités ont démarré récemment. Nous avons commencé par des ateliers de formation de projets, d’étude technique et d’écriture de projets. Nous faisons là une halte pour voir ce qui a marché, déceler les limites et envisager des perspectives  ». C’est ainsi que Béatrice Kaboré, venue de Léo représenter la fédération nununa spécialisée dans la production du beurre de karité, justifie sa présence à Ouagadougou. 
JPEG - 35.6 ko
Béatrice KABORE, représentante de la Fédération Nununa
Comme elle, l’ensemble des participants sont partenaires projets travaillant avec L’institut International pour la Communication et le Développement (IICD) autour du programme « Connect for change (C4C) ».
«  Connect for change est un programme de développement économique visant à intégrer les TIC dans les activités économiques notamment dans les activités paysannes, dans les ONG. Le programme prend cinq années et après la première année, nous réunissons tous les partenaires pour l’accompagnement de connect for change  », a souligné Miep Lenoir, chef de programme de IICD-Burkina Faso. 
JPEG - 41.4 ko
Miep LENOIR, Chef de programme IICD-Burkina Faso
La collaboration entre les deux parties date de 2011 lors d’une table ronde, qui sera suivie d’atelier de conception de solutions et de formulation de projets. Le présent atelier de quarante-huit(48) heures est donc une opportunité de dresser un état des lieux des premières mesures engagées. Et pour cette rencontre, la vision du déroulement du processus et des besoins en termes de capacités sont connus.
«  Nous allons amener les partenaires projets à développer cinq capacités pour être des organisations fortes, car on peut estimer qu’on a atteint un niveau mais on ne finit pas d’atteindre la perfection » , a indiqué le modérateur, Christophe Hien, à l’ouverture des travaux. 
JPEG - 32 ko
Christophe HIEN, le modérateur de l’atelier,
JPEG - 37.6 ko
expliquant le mode de travail aux participants
Cet atelier vise entre autres objectifs, la réflexion sur les premières mesures engagées cette année, la possibilité de profiter de l’expérience des autres sur des aspects spécifiques aux capacités ou le renforcement des liens entre projets consacrés aux mêmes domaines. Le processus d’innovation sociale catalysé par les TIC décrit l’intégration des TIC dans les programmes en cours dans le domaine du développement économique.
Comme il s’agit d’un processus de longue haleine, IICD a voulu organiser avec ses partenaires des bilans annuels. Pour cette première phase, cette structure souhaite privilégier l’identification de priorité et la formulation de programmes TIC. La phase de renforcement des compétences puis d’intégration des TIC dans les institutions et leur déploiement à l’échelle nationale interviendra dans un second temps. 
Moumouni simpore / (Stagiaire) Observateur Paalga.

vendredi 3 février 2012

Les TIC au service de la démocratie : le FNUD appuie yam pukri



Le contexte démocratique burkinabè est marqué par une faible culture démocratique des organisations de la société civile, un faible engouement du large public pour les questions démocratiques et une faible utilisation du potentiel des technologies de l’information et de la communication dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance.
C’est pourquoi l’association Yam Pukri, coordonnateur du réseau Burkina ntic en partenariat avec le Collectif des organisations de la société civile pour le développement durable et équitable (CODDE) propose un projet de renforcement des capacités démocratiques des organisations de la société civile membres du réseau Burkina-ntic (réseau regroupant de nos jours une centaine d’organisations de la société civile reparties sur l’ensemble du territoire Burkinabè).
Le projet s’attaque à la problématique de la faible utilisation des TIC dans le processus démocratique au niveau des organisations de la société civile au Burkina Faso. Ainsi, à travers la résolution de cette problématique, le projet a pour objectif principal de renforcer la compréhension et la culture démocratique des OSC et de les outiller de connaissances solides pour leurs activités.
Plus spécifiquement, le projet vise à : − Permettre au réseau d’accéder à l’information utile en utilisant des supports modernes et adaptés en fonction du public (SMS, site web, vidéos…) − Outiller la population cible de connaissances solides pour leurs actions de plaidoyer et de contrôle de l’activité démocratique. − Cultiver la compréhension de la démocratie par des activités créatives (formations interactive à distance, concours d’images, de vidéos, de rédactions…)
La stratégie utilisée va consister essentiellement en la mise en place de site portails d’informations et en la formation en outils web 2.0. Ce projet d’une durée de 24 mois sera financé par le Fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) et va comporter plusieurs étapes clés dont les plus importantes sont le développement et l’animation des portails d’informations et la tenue des sessions de formation.
Inoussa Traoré Yam Pukri

Atelier d’apprentissage pour un meilleur partage des connaissances



Les 18 et 19 Janvier 2012 a eu lieu au siège de l’Association Yam Pukri, un atelier d’apprentissage organisé par le consortium Connect for Change (C4C). 
JPEG - 37.6 ko
Une vue des participants
Regroupant une dizaine d’organisations Burkinabées, partenaires locaux de C4C, cet atelier avait pour objectif premier de créer un cadre d’échange propice afin de permettre aux partenaires projets de tirer des enseignements de leurs expériences.
Ces deux journées ont été l’occasion pour les participants de dérouler le tapis d’un programme fort enrichissant. Du bilan du processus 2011 en passant par des réflexions sur les capacités des membres, des discussions sur les réussites et écueils du processus d’innovation sociale sans oublier l’identification des besoins actuels des membres en termes de capacités et l’apport de recommandations pour une amélioration des aptitudes. Les présentations des différentes plateformes d’échanges des membres du réseau telles Burkina-ntic, Iconnect-online et Dgroups ont été à l’ordre du jour. 
JPEG - 39.4 ko
Mme Aicha CISSE / SISSOKO du groupe TIC & Agriculture
Mme Aicha CISSE / SISSOKO, de l’Association Paag La Yiri, du groupe TIC & Agriculture nous en dit plus sur le contenu “ Au cours de l’atelier, nous avons partagé les expériences des projets des uns et autres. Ce qui nous a apporté beaucoup d’éléments pour mieux conduire nos projets. Nous avons aussi bénéficié d’une formation en renforcement de capacité. On a défini quelles sont les capacités qu’une organisation doit avoir pour mieux conduire un projet ”.
Pour Mme Miep LENOIR, Chargée des Programmes pays IICD pour C4C, cet atelier s’est voulu participatif afin que le consortium C4C puisse aider dans la mesure de son possible tous les partenaires locaux à obtenir l’information nécessaire à temps réel “ L’objectif de notre programme c’est de permettre aux producteurs et productrices d’accéder aux informations dont ils ont besoin grâce aux TIC, c’est une formation participative jusqu’à la mise en œuvre des différents projets ”. 
JPEG - 42.4 ko
Mme Miep LENOIR à droite
Le modérateur de l’atelier, quant à lui, s’est dit satisfait de l’atmosphère dans lequel s’est tenue cette rencontre “ L’atelier s’est déroulé dans la plaisanterie et la bonne humeur, je souhaite que cette façon de travailler se perpétue tout au long du programme ” a exprimé M. Christophe Y. HIEN du groupe TIC & Educ.
Les participants ont également apprécié les éléments acquis pendants ces deux jours d’échanges “ Je trouve les cinq éléments qu’on a partagé avec nous très intéressant et je pense que cela va nous aidé dans l’accomplissement de nos projets ” a renchérit Mme Aicha CISSE/SISSOKO du groupe TIC & Agriculture. 
JPEG - 53.8 ko
La photo de Famille
Ce sont donc des mots de “merci et d’au revoir” de part et d’autre qui ont servis de discours de clôture à cet atelier instructif. 
ILBOUDO Wendemi Pascaline
Yam Pukri/ Burkina-ntic

Les TIC pour une efficience du monde paysan et des ONG



J'ai participé à cet atelier en tant que rapporteur, ceci est un reportage intéressant d'un quotidien burkinabè sur les travaux de l'atelier.
« Connect for change (C4C) » est un programme quinquennal de l’Institut International pour la Communication et le Développement (IICD) qui vise à intégrer les technologies de l’information et la communication (TIC) dans les activités économiques au Burkina Faso. Les partenaires projets de ce programme sont réunis à Ouagadougou les 18 et 19 janvier 2012 pour l’évaluation d’une année d’activités. «  Nous sommes venus faire un bilan à mi-parcours d’un projet qui a reçu un financement en novembre et dont les activités ont démarré récemment. Nous avons commencé par des ateliers de formation de projets, d’étude technique et d’écriture de projets. Nous faisons là une halte pour voir ce qui a marché, déceler les limites et envisager des perspectives  ». C’est ainsi que Béatrice Kaboré, venue de Léo représenter la fédération nununa spécialisée dans la production du beurre de karité, justifie sa présence à Ouagadougou. 
JPEG - 35.6 ko
Béatrice KABORE, représentante de la Fédération Nununa
Comme elle, l’ensemble des participants sont partenaires projets travaillant avec L’institut International pour la Communication et le Développement (IICD) autour du programme « Connect for change (C4C) ».
«  Connect for change est un programme de développement économique visant à intégrer les TIC dans les activités économiques notamment dans les activités paysannes, dans les ONG. Le programme prend cinq années et après la première année, nous réunissons tous les partenaires pour l’accompagnement de connect for change  », a souligné Miep Lenoir, chef de programme de IICD-Burkina Faso. 
JPEG - 41.4 ko
Miep LENOIR, Chef de programme IICD-Burkina Faso
La collaboration entre les deux parties date de 2011 lors d’une table ronde, qui sera suivie d’atelier de conception de solutions et de formulation de projets. Le présent atelier de quarante-huit(48) heures est donc une opportunité de dresser un état des lieux des premières mesures engagées. Et pour cette rencontre, la vision du déroulement du processus et des besoins en termes de capacités sont connus.
«  Nous allons amener les partenaires projets à développer cinq capacités pour être des organisations fortes, car on peut estimer qu’on a atteint un niveau mais on ne finit pas d’atteindre la perfection » , a indiqué le modérateur, Christophe Hien, à l’ouverture des travaux. 
JPEG - 32 ko
Christophe HIEN, le modérateur de l’atelier,
JPEG - 37.6 ko
expliquant le mode de travail aux participants
Cet atelier vise entre autres objectifs, la réflexion sur les premières mesures engagées cette année, la possibilité de profiter de l’expérience des autres sur des aspects spécifiques aux capacités ou le renforcement des liens entre projets consacrés aux mêmes domaines. Le processus d’innovation sociale catalysé par les TIC décrit l’intégration des TIC dans les programmes en cours dans le domaine du développement économique.
Comme il s’agit d’un processus de longue haleine, IICD a voulu organiser avec ses partenaires des bilans annuels. Pour cette première phase, cette structure souhaite privilégier l’identification de priorité et la formulation de programmes TIC. La phase de renforcement des compétences puis d’intégration des TIC dans les institutions et leur déploiement à l’échelle nationale interviendra dans un second temps. 
Moumouni simpore / (Stagiaire) Observateur Paalga.

Membres

Archives du blog

Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Messages les plus consultés