
L’étude examine d’un point de vue théorique et empirique les effets des nouvelles technologies de l’information et de la communication sur la croissance économique au Burkina Faso. A partir du modèle de croissance néoclassique, l’étude met en lumière les différents canaux de transmission des effets des TIC à la croissance économique. Avec le recours aux techniques de l’économétrie des séries temporelles, l’étude met en évidence après estimation d’un modèle à correction d’erreur, l’existence d’effets à long terme des investissements TIC sur la croissance économique au Burkina Faso. L’élasticité de la production au capital technologique est ainsi de l’ordre de 0.14% soit une contribution annuelle moyenne à la croissance de la valeur ajoutée globale de l’ordre de 4.32% sur la période 1980-2006.
L’étude conclut que les effets actuellement constatés sur l’économie burkinabè à un niveau macroéconomique sont essentiellement les effets multiplicateurs d’investissement et les gains de productivité globale des facteurs dus à l’utilisation des TIC. Quant aux effets de substitution capital-travail et aux gains de productivité du travail, le niveau actuel de diffusion des TIC dans l’économie semble insuffisant pour que de tels effets puissent être constatés empiriquement.
Mots clés : TIC, Productivité, Croissance économique
Abstract
The study examines the theoretical and empirical effects of new information and communication technology (ICT) on economic growth in Burkina Faso. Using neoclassic growth model framework, the study analyze different transmission channel of ICT effects to economic growth. Using time’s series analysis by estimation of an error correction model, the study shows the existence of a long run effect of ICT investment on economic growth in Burkina Faso. The production elasticity to technological capital estimate in the study is approximately 0.16%. This elasticity implode that the average annual contribution of ICT investment to economic global value added growth on the period 1980 to 2006 is approximately 4.32%. The study conclude that, at present, only investment multiplying effects and total factor productivity profits provided by ICT using are reality in Burkina Faso at a macroeconomic level. Referring to capital deepening effects and labor productivity profits, the study conclude that the current level of ICT diffusion in BF economy is insufficient, so that these kinds of effects be empirically established.
Key words: ICT, Productivity, Economic growth